Derrière la carrière de chaque grand artiste se cachent des professionnels qui oeuvrent pour faire leur promotion, faire connaître leur musique, communiquer sur leur projet, organiser leurs concerts, etc.
L’artiste peut ainsi compter sur ces professionnels pour l’épauler sur ce qu’il maîtrise moins ou ce dont il n’a pas le temps de s’occuper. On vous emmène découvrir ces professionnels qui aident les artistes à se développer.
Dans l’industrie musicale, on retrouve le plus régulièrement trois types de professionnels qui sont parfois méconnus ou confondus: le producteur musical, l’éditeur musical et le manager.
Le producteur musical
À ne pas confondre avec le réalisateur ! Alors que le réalisateur intervient sur la partie artistique du projet, le producteur n’intervient que sur la partie financière.
Le rôle du producteur est en effet de sélectionner des projets musicaux prometteurs et de les financer. Il finance la création de la musique et son enregistrement mais aussi l’identité visuelle. Il rassemble une équipe d’interprètes, d’éditeurs, d’arrangeurs et d’auteurs et supervise la production des morceaux jusqu’à leur mixage et mastering car il souhaite garder un oeil sur le projet qui est en quelque sorte devenu le sien également (de par son investissement).£
À savoir : Le producteur se rémunère sur l’exploitation de la musique dont il est désormais propriétaire. Il reverse alors 13,3% à l’artiste. La plupart du temps, un producteur fait partie d’un label. Cependant, il peut aussi être indépendant. Un artiste qui souhaite évoluer sans producteur devient alors auto-producteur.
Pour en savoir plus sur le producteur, vous pouvez aussi consulter l’article À quoi sert un producteur ?
Le manager d’artiste
Le manager quant à lui, est en charge de la gestion de l’ensemble de la carrière d’un artiste.
À la différence d’un producteur, il ne finance pas l’artiste c’est-à-dire qu’il ne fournit aucune avance financière pour le projet. Il est uniquement chargé du développement de sa carrière et de défendre ses intérêts financiers et juridiques. C’est le partenaire le plus proche de l’artiste, puisqu’il le conseille et le guide au quotidien. Il faut donc que cela soit une personne de confiance avec qui l’artiste se sente à l’aise. Le plus souvent il devient même son ami et son confident.
Cependant, il reste très important de signer un contrat entre l’artiste et le manager pour déterminer les conditions de collaboration. Cela protège à la fois les intérêts de l’artiste, et fixe des règles très précises dans le cas où la carrière de l’artiste décolle.
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Le manager va mettre en lien l’artiste avec d’autres professionnels de la musique pour faire évoluer sa carrière. C’est dans son intérêt puisque plus l’artiste a une carrière développée, plus le manager percevra un rémunération élevée. En effet, sa rémunération se fait sous forme de pourcentage: il perçoit 10% de l’ensemble des recettes brutes de l’artiste.
Pour en savoir plus sur le manger d’artiste, vous pouvez aussi consulter l’article À quoi sert un manager ?
L’éditeur
Contrairement aux deux autres métiers dont on vous a déjà parlé, l’éditeur est manager de l’oeuvre uniquement. Sa mission principale est de faire connaître l’oeuvre. Un éditeur est associé à une ou plusieurs oeuvres pendant une durée déterminée avec l’artiste. Lorsque ce dernier choisit de changer d’éditeur, l’éditeur précédent reste en charge de l’oeuvre pour laquelle il a signé et ce jusqu’à la fin du temps convenu.
L’éditeur a tout d’abord pour rôle de fixer l’oeuvre, c’est à dire de la mettre sous forme graphique : la partition.
Il va ensuite s’assurer que l’oeuvre est bien diffusable sur tous les supports puis se charger de la faire connaître des professionnels et du public. Il va donc contacter des producteurs, des médias et des publicitaires pour que l’oeuvre soit diffusée. Il va alors s’assurer du paiement des redevances et assurer la protection juridique de l’oeuvre (des droits d’auteurs aux formalités de dépôt).
Sa rémunération dépendra de la diffusion de l’oeuvre, de sa duplication, et des autorisations d’utilisation. Il garde au maximum 50% de celles-ci.Tout comme le ferait un producteur, l’éditeur peut aussi avancer financièrement l’artiste, mais sur l’oeuvre et non pas le projet. Cela peut être expliqué par le fait que 80% des éditeurs ont une activité de label. Cependant, certains décident de rester indépendants.
Pour en savoir plus sur le manger d’artiste, vous pouvez aussi consulter l’article Qu'est-ce qu'un éditeur musical ?
